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Gilles LARIGOT : Le Pouvoir de l'alimentation



A quel moment as-tu eu le déclic de faire tout ce que tu fais maintenant ?

Qui est Gilles LARIGOT?

Comment en est il venu à ce changement de vie et d'alimentation?

C’est venu progressivement avec ma femme Valérie, nous avons fait des enquêtes d’investigation dans le domaine de la protection animale.

En 2006,nous étions partis faire un reportage d’investigation dans le Sud de l’Espagne pour témoigner du sort des Galgos(lévriers),ce sont des chiens utilisés notamment par les gitans à des fins de chasse. Il chasse aux lévriers, et ça c’est une pratique interdite en Europe, ça existe encore dans le Sud de l’Espagne ,et il faut savoir que ces lévriers sont complètement exploités ,martyrisés et en plus, ils sont tués à la fin de la saison de chasse, ça c’est une véritable abomination dans des conditions effroyables, ils sont pendus, ils sont trainés derrière les voitures, ils sont piqués avec de l’eau de Javel…

Ça nous a vraiment choqué. Avec Valérie, on travaillait dans un groupe de communications, on a fait alors le nécessaire pour témoigner.

E

t ça nous a sensibilisé sur le fait que c’est important aujourd’hui de faire des reportages d’investigation, de témoigner de ce genre d’ « horreurs » parce que ça passe rarement dans les médias et donc on a commencé à faire notre part dans le domaine de la protection animale. Ensuite, j’ai été amené à être chroniqueur culinaire sur une chaîne de télévision.

L’alimentation a toujours fait partie de ma vie parce que j’ai été diplômé en nutrition ,lorsque j’avais 18 ans, je vivais en Californie. Donc ça a été et c’est toujours une passion. On a voulu témoigner justement sur les dangers de l’agroalimentaire et on a fait ce livre au bout de quelques temps, il est venu naturellement. On avait commencé à faire les reportages, des entrevues qu’on diffusait par ailleurs sur le web .

A un moment donné, on a eu un choc dans notre vie professionnelle et on a décidé en 2008 de tout changer, d’arrêter ce qu’on faisait, de partir sur un autre continent notamment au Canada, de repartir à zéro en faisant quelque chose auquel on croit, en apportant un message positif et en gagnant notre argent de façon honnête, noble avec un livre qui est aujourd’hui notre principale source de revenus .

Donc ça a été un changement de vie totale et tout ce qu’on a fait dans nos vies passées, nous a servi à un moment donné pour justement concevoir ce livre. Parce que c’est Valérie qui a fait les photos ,qui a fait également la mise en page ,qui s’est occupé de choisir l’imprimeur ,de l’éditeur avec sa maison d’éditions.

Et moi, j’avais commencé à écrire depuis pas mal de temps, on a compilé les entrevues ,les enquêtes qu’on avait fait et puis, on a rencontré des gens comme ça régulièrement un petit peu par hasard, il n’ y a pas de hasard dans la vie, ces gens-là sont venus compléter les informations qui nous manquaient dans le livre.

Est-ce que tu as un message en particulier à faire passer ?

Le message que j’essaye de faire passer lors de mes shows conférences, c’est de prendre conscience qu’on ne peut pas s’informer aujourd’hui avec les médias dominants c’est-à-dire les médias de la matrice.

Ce sont la télévision, les journaux, les magazines, les radios,… tout ça est financé, déjà par la publicité qui appartient à des personnes qui n’ont pas forcément intérêt à nous dire la vérité, ça concerne l’alimentation, ça concerne tout le reste aussi …

On a la grande chance aujourd’hui, d’avoir des sites internet indépendants, alors bien sûr, il faut faire le tri entre tout ça mais il y a des auteurs comme moi aussi, qui sont indépendants, qui arrivent grâce à internet, à assurer la promotion de leur travail.

On peut s’informer différemment, donc la première des choses, c’st de prendre conscience que sur les médias, on ne nous dit pas forcément la vérité et si on est curieux, d’abord par rapport à sa santé, il faut aller chercher les infos avec des sources indépendantes.

Maintenant, ce qui me concerne par rapport à l’alimentation, c’est de remettre tout à plat et d’acheter différemment,de ne plus aller au supermarché ,aller sur les marchés, de plus cuisiner qu’avant, on ne peut pas avoir des plats tout préparés et pour faire ça , il faut avoir plus de temps.

Au lieu de regarder la télé en rentrant, il faut s’y mettre de façon ludique, il ne faut pas que ça devienne comme un travail.

ça peut être un projet personnel ou de couple ou même familial, en fait il faut se rendre compte qu’on peut vivre différemment sans forcément suivre tout le monde …

Et une fois qu’on a fait ça, il faut acter ses convictions, il ne faut pas juste rester derrière internet à critiquer ce qui se passe, il faut acter ses convictions si possible au quotidien, ne serait-ce que par les actes d’achats, si on achète par exemple, aux paysans locaux, c’est mieux que si on achète aux supermarchés même local et aider ceux qui ont besoin de nous.

Faire une action locale, je crois beaucoup par rapport aux initiatives de certains maires qui prennent conscience qu’on va vraiment vers un problème écologique et puis aussi des associations locales.

Que devrions-nous faire en priorité ? Mais ça tu l’as dit c’est de prendre conscience que l’on est trop dans la consommation, qu’il faut être plus dans le vécu qu’autre chose ?

Il y a plusieurs portes d’entrées, quelquefois les gens ont un choc personnel et ils se remettent en question ou ils sont atteint d’une maladie, ils tombent malades et ils s’aperçoivent que la médecine n’est pas forcément le recours principal et donc, à un moment donné, il y a une prise de conscience.

Certains lecteurs m’ont fait part que c’était vraiment EAT qui leur ont fait prendre conscience du danger de l’alimentation, quelquefois ça peut être un film, une vidéo, une rencontre avec quelqu’un,…

A un moment donné, on prend conscience dans le monde dans lequel on vit que la plupart des gens sont quand même névrosés, sont malheureux, il y a une vraie problématique dans notre société d’aujourd’hui.

Donc, on est pendu à des crédits, on a peur de perdre son travail, on vit dans la peur, la peur d’être malade, on vit dans le stress, ce n’est pas bon pour nous donc voilà après ça, on peut avoir certaines révélations.


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